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la taxe fonciere en constante augmentation

Malgré la récente réforme sur la taxe d’habitation, qui devrait diminuer de manière significative pour la plupart des ménages français, la taxe foncière n’a, elle, pas connue de régulation, et continue donc son augmentation. Ainsi, malgré une inflation d’environ 2,35% depuis 2012 - selon l’INSEE - elle aurait subie une augmentation d’en moyenne 11,7% sur la même période.

Une variation irrégulière sur le territoire

Concrètement, cette taxe foncière est fondée sur la valeur locative du logement, c’est-à-dire la valeur que le propriétaire pourrait percevoir s’il louait son logement. La taxe payée varie donc en fonction du montant des loyers, ceux-ci étant notamment bien plus importants en région parisienne. De plus, la taxe foncière étant fixée par les départements et les intercommunalités, son montant varie sur le territoire français, de 13,5% à Paris et 15,1% à Boulogne-Billancourt, à 56,42% à Angers, pour un taux moyen de 38,5% sur l’ensemble du territoire.

Sur le court terme - période de 2017 à 2018 - l’augmentation a principalement touché les habitants de Nice et de Villeurbanne, qui ont vu leur taxe foncière augmenter respectivement de 19,3% et 10,9%. Toutefois, sur le long terme, la ville de Lille connaît l’une des plus fortes hausses, avec une augmentation de 30% au total. De plus, le regroupement de certaines communes, visant à la formation de métropoles, n’a pas non plus permis de diminuer le taux de cette taxe. À titre d’exemple, la création de la métropole de Lyon a vu la taxe d’habitation progresser de 17,6% entre 2012 et 2017.

Une hausse à relativiser

Malgré cette hausse de long terme, on peut néanmoins constater que cette augmentation connaît aujourd’hui un ralentissement. En effet, si la taxe foncière a progressé de 11,7% entre 2012 et 2017, la hausse était de 14% entre 2011 et 2016, de 16,4% entre 2009 et 2014, atteignant même une augmentation de 21,2% entre 2007 et 2012. Un ralentissement qui peut notamment s’expliquer par une certaine prudence des départements, puisque seuls 9 d’entre eux ont cette année décidé d’augmenter leur taxe foncière, contre 16 l’année passée. Cette accalmie pourrait néanmoins rapidement prendre fin. La taxe foncière constituant en effet l’une des principales sources de financement des départements, ces derniers pourraient donc chercher à compenser la baisse de leurs ressources en augmentant, notamment, la taxe foncière.

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